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Comment bien gérer son environnement sonore
pour un minimum de risques et un maximum de plaisir !

Dernière mise à jour: 15 novembre 2023

12 conseils pour réussir l’éveil musical de votre enfant

Votre bébé semble déjà montrer une sensibilité aux sons et à la musique, et vous cherchez à l’éveiller davantage ?

Vous avez entendu parler des bienfaits de l’éveil musical pour les jeunes enfants, sans savoir comment le mettre en œuvre : à quel âge commencer, avec quelles méthodes, quels outils ?

Ne bougez plus, vous trouverez les réponses dans ce guide !

Mais tout d’abord, répondons aux 3 questions « bateau sur l’eau » que tout le monde se pose sur l’éveil musical.

Qu’est-ce que l’éveil musical ?

C’est tout simplement l’éveil des jeunes enfants à la musique et aux sons (donnez-vous une tape sur l’épaule si vous aviez deviné la réponse 😊).

Il est d’ailleurs plus juste de parler d’éveil musical et sonore.

Cet éveil peut passer par de l’écoute de musiques et de sons, mais aussi par du chant, de la danse, et par l’apprentissage d’instruments de musique.

Il peut se faire à la maison mais aussi à la crèche, à l’école maternelle, et dans diverses structures culturelles et artistiques (associations, bibliothèques et médiathèques, conservatoires…).

 

Pourquoi l’éveil musical est-il important ?

A travers l’ouïe (sens par lequel on perçoit les sons), l’écoute de musique active de nombreuses zones du cerveau, notamment :

  • Celles impliquées dans le traitement des émotions (on sait comme une musique ou une chanson peut changer notre humeur !) ;

  • Celles liées à nos capacités cognitives (concentration, mémorisation, langage, communication) ;

  • Celles liées à nos capacités motrices (coordination, synchronisation).

 

L’enjeu de l’éveil musical est de baigner le jeune enfant dans un univers sonore riche et varié, afin de stimuler son ouïe et sa capacité à percevoir et reconnaitre des sonorités différentes.

 

La musique, avec son spectre sonore extrêmement large et varié, est particulièrement utile pour développer cette sensibilité de l’oreille.

 

Quels sont les bienfaits de l’éveil musical ?

Parmi les bienfaits de l’éveil musical, celui sur l’acquisition du langage est souvent mis en avant.

 

Et à raison !

 

En effet le langage comme la musique repose sur des structures rythmiques, et le cerveau les traite de manière similaire.

 

Ainsi les enfants exposés dès le plus jeune âge à la musique différencient plus facilement les sons et sont plus réceptifs à ces structures rythmiques, ils peuvent donc mieux les assimiler.

 

Mais l’éveil musical a des bienfaits sur bien d’autres plans : psychomoteur (via les activités d’expression corporelle), affectif (renforcement du lien parent-enfant), social (via les activités en groupe), artistique (développement de la sensibilité et de la créativité), culturel (initiation à différentes cultures)…

 

Bon, après avoir lu ces lignes, peut-être vous sentez-vous un peu…

 

Dépassé(e) par cette nouvelle mission déterminante pour l’avenir de votre bambin ?

 

Ecrasé(e) par le poids de l’enjeu ?

 

Dans ce cas, respirez profondément (ou mieux, écoutez un peu de musique).

 

Rassurez-vous.

 

Tout va très bien se passer.

 

Car l’éveil musical est avant tout une activité ludique, reposant sur la curiosité, la découverte et le plaisir.

 

Votre enfant et vous allez bien vous amuser !

 

Et maintenant, découvrez nos 12 conseils pour des enfants épanouis grâce à la musique !

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oreilles de Fabulapin

Conseil 1 : Pendant la grossesse, offrez-lui un environnement calme

Pendant la grossesse, profitez de moments de relaxation ou de repos pour lui parler et lui fredonner des airs.

Vous pouvez aussi lui faire écouter des musiques douces qui vous plaisent, mais veillez à modérer le volume.

Evitez les environnements bruyants comme les concerts ou les soirées où le volume sonore est amplifié. En effet les sons de basses fréquences (« graves ») sont peu atténués par la paroi abdominale et le liquide amniotique et peuvent donc endommager le système auditif du fœtus.

De même, évitez toute stimulation excessive, comme coller un casque audio contre le ventre maternel : le fœtus sera incapable de vous signaler si cette écoute lui est agréable ou lui apporte une gêne.

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Le saviez-vous ?

Dès le 3ème trimestre de la grossesse, le fœtus entend les sons produits par le corps de sa maman (bruits de respiration et de digestion, battements du cœur, etc.) et perçoit aussi des sons extérieurs.

A partir de 32 semaines, il reconnait aussi les voix de ses parents, avec une préférence pour celle de sa maman. Il se familiarise avec le rythme de leur langage, qui deviendra sa langue maternelle.

Conseil 2 : Après la naissance, commencez « piano »

Non, non, il ne s’agit pas de démarrer l’apprentissage de l’instrument !

Mais de commencer l’éveil tout dou-ce-ment…

Même si l’ouïe est le sens le plus mature à la naissance d’un enfant, l’éveil doit se faire progressivement…

 

Au cours des premiers mois, bébé passe la majeure partie du temps à dormir, couché dans son berceau. Quand il est éveillé, il écoute en silence ce qui se passe autour de lui. Il est tout ouïe !

Profitez de ses rares moments d’éveil (repas, change, bain) pour lui parler et pourquoi pas lui chanter des chansons douces.

A environ 6 mois, bébé commence à émettre des sons, à babiller et à gazouiller. Il a besoin de silence pour s’entendre expérimenter avec ses propres sons. Il reste très sensible et des sons forts pourront le faire sursauter et même pleurer !

En termes d’équipements, vous pouvez installer un mobile musical, qui créera une atmosphère chaleureuse et rassurante au-dessus de son lit.

Avec ses petits personnages ou objets colorés qui tournent en rond et sa mélodie douce de berceuse, il est parfait pour éveiller tout en douceur l’ouïe et la vue de bébé, et parfait aussi pour l’aider à s’endormir !

Attention toutefois à limiter son utilisation au cours des premiers mois : le maître-mot reste de ne pas surstimuler !

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Le saviez-vous ?

Si les oreilles sont matures avant même la naissance, le système nerveux auditif (voies et centres auditifs du cerveau) met beaucoup plus de temps à se développer : il achève sa maturation entre la 4ème et la 8ème année de l’enfant.

D’où l’importance d’offrir au bébé comme à l’enfant un environnement sonore de qualité !

Conseil 3 : Donnez de la voix !

Comme nous l’avons vu, les voix de ses parents (et particulièrement de sa maman) font partie des premiers sons perçus et reconnus par le bébé in utero.

Après la naissance, bébé reste naturellement attiré par ces voix, qui continuent à être son repère affectif principal dans ce nouveau monde par ailleurs tout nouveau pour lui !

Ainsi votre voix (parlée ou chantée) sera bien plus stimulante pour lui que n’importe quelle chanson ou musique enregistrée. Non seulement elle lui procure du plaisir, mais elle le sécurise et l’apaise.

Profitez donc de moments privilégiés de la journée pour partager avec lui, en les chantant, des chansons douces, des comptines et bien sûr des berceuses rassurantes au moment de s’endormir.

Encouragez ses premières vocalises en jouant vous-même avec votre voix. Son désir de communiquer est très fort et ces premiers échanges sont une source importante de satisfaction (et de progrès !).

Encouragez-le aussi à bouger ses bras et ses jambes au rythme de la musique. Vous lui transmettez ainsi le plaisir de bouger au son de la musique.

Au fur et à mesure, de jeux vocaux en jeux rythmiques, toutes ces activités ludiques et stimulantes vont contribuer aux progrès sensoriels et moteurs de votre enfant. Bientôt vous pourrez chanter et danser ensemble !

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Fabulapin, le lecteur de musique qui adore les comptines

Conseil 4 : Jouez à découvrir les sons

Au fil des mois, bébé devient de plus en plus réceptif et réactif à son environnement sonore.

A l’âge de 6 mois, il est capable de tourner sa tête en direction de la source d’un son, qu’il s’agisse d’un simple bruit ou d’une musique qui lui est familière.

A la maison comme lors des promenades à l’extérieur, commencez à lui parler des sons qui vous entourent : bruits domestiques comme la sonnerie de porte ou l’aspirateur, bruits extérieurs comme ceux des véhicules motorisés, du chien qui aboie mais aussi des sons de la nature plus charmants (chants d’oiseaux, bruit d’un ruisseau, etc.).

Il apprendra ainsi à les identifier et s’amusera bientôt à les reconnaitre de lui-même.

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C’est quoi un son ?

Un son est une vibration mécanique d’un fluide (principalement l’air) que nous ressentons grâce au sens de l’ouïe.

 

Nous utilisons le terme « son » pour désigner les sons qui nous sont agréables (musique, chant d’oiseau…).

Lorsqu’ils produisent une sensation désagréable ou gênante, nous avons tendance à parler de « bruit(s) ».

Conseil 5 : Jouez à produire des sons

A partir de 8-9 mois, bébé découvre qu'il peut lui-même faire du bruit, par exemple en tapant sur un objet.

 

Produire des sons devient vite une expérience étonnante et fascinante, qu’il souhaitera renouveler avec tous les objets à sa portée.

 

Encouragez-le à explorer la création sonore avec des objets du quotidien : il pourra taper avec une cuillère en bois sur toutes sortes d’objets et de surfaces (pots, casseroles, table, carrelage, etc.), mais aussi déchirer du papier, faire crisser une fermeture éclair ou velcro, etc.

C’est la découverte par le jeu, alors tout en veillant bien sûr à sa sécurité, laissez-le faire et s’amuser, même s’il vous cassera sûrement un peu les oreilles !

Au fait, si vous savez jouer d’un instrument, c’est le moment de lui montrer vos talents : c’est bien connu, les enfants apprennent avant tout par l’exemple !

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Conseil 6 : Offrez-lui des jouets musicaux

Comme la production de sons est une expérience ludique et interactive, elle est particulièrement enrichissante pour l’enfant !

Vous pouvez donc aussi l’encourager en offrant à votre p’tit loup quelques jouets musicaux (voir nos conseils ici).

 

A partir de 3-4 mois, bébé est de plus en habile de ses mains et vers 6 mois il devient même capable de saisir lui-même des objets.

 

Les hochets à toucher, mordiller et secouer sont le premier jouet d’éveil recommandé à cet âge.

 

Ensuite viennent les jouets couineurs et bruiteurs qui demandent plus d’effort et produisent aussi des sons plus forts.

 

Au cours des mois suivants, sa motricité globale ne cesse de se développer : il commence à marcher à quatre pattes, puis conquiert la position assise, pour enfin apprendre à marcher après ses 12 mois. Sa motricité fine est aussi en constant développement.

L’éventail des jouets adaptés s’élargit de manière exponentielle avec le champ de ses compétences : tapis et tables d’éveil et autres centres d’activités, jouets sur roulettes à tirer ou pousser, et bien sûr instruments de musique pour enfants : tambour et maracas (faciles à manier pour les tout-petits), mais aussi clochettes, castagnettes, xylophone, flûte, harmonica, guitare, mini piano, etc.

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Fabulapin l'enceinte enfant qui joue toutes les musiques

Conseil 7 : Faites-lui écouter des comptines

Pour commencer, faites-lui écouter :

 

  • Pour se divertir, des mélodies simples, rythmées et gaies, comme celles des comptines traditionnelles et des chansons enfantines ;

  • Pour se reposer ou s’endormir, les mélodies douces et apaisantes des berceuses.

 

Pour trouver des contenus musicaux de qualité spécialement destinés aux enfants, rien de mieux que de consulter les catalogues des éditeurs jeunesse !

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Pourquoi les comptines sont-elles incontournables ?

Parce qu’elles contribuent de manière ludique à l’acquisition du langage. En plus d’éveil musical, on parle aussi d’éveil linguistique !

Avec leurs mélodies rythmées et entraînantes (« Au feu les pompiers, la maison qui brûle ! »), elles plaisent beaucoup aux enfants, qui ont envie de les écouter et de les chanter.

Et avec leurs paroles simples, répétées à longueur de couplets et de refrains (« Pirouette, cacahouète ! »), elles facilitent la mémorisation des mots et des phrases.

En écoutant des comptines, l’enfant se familiarise d’abord avec les rythmes et les sons de sa langue maternelle. Il découvre aussi le plaisir de la parole et des mots (et des rimes).

Et cela commence dès ses 6 mois, lorsqu’il commence à babiller !

En essayant de répéter les comptines qu’il entend, il s’entraine à prononcer les syllabes : c’est son apprentissage de la parole. Il réinterprète la chanson à sa façon, sans en comprendre encore le sens.

Progressivement il apprend et mémorise des mots, et commence à faire des phrases.

A partir de 2 ans, il est capable de chanter ses premières comptines !

Les comptines vont continuer à être bénéfiques pendant longtemps, notamment pendant les années d’école maternelle (3-6 ans) où les enfants sont en pleine phase de développement du langage.

Conseil 8 : Ouvrez ses horizons sonores

 

Un des fondements de l’éveil musical est de proposer aux enfants un environnement sonore riche et varié, propice aux découvertes et à la formation de leurs goûts musicaux.

 

Aussi, en fonction de vos propres goûts et du développement de votre enfant, n’hésitez pas à l’exposer à différents genres musicaux : musique classique, jazz, new age, chansons de variété française et étrangère, musiques pop, rock et dance, musiques folkloriques, musiques du monde (salsa, zouk...).

 

Toutes ces découvertes enrichiront son univers sonore et lui permettront de former ses propres goûts musicaux.

 

A vous de tester l’écoute avec lui et votre p’tit loup vous fera savoir très vite quels sont ses favoris !

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Aller au concert, une bonne idée ?

Ecouter ensemble des albums à la maison, c’est bien, mais qui n’a pas rêvé un jour d’emmener son enfant à un concert ou un festival de musique, pour lui faire partager l’expérience de la musique en direct (« live ») ?

 

La réalité est que ces spectacles ne sont pas du tout prévus pour accueillir un public d’enfants.

 

Le niveau sonore risque de terroriser votre petit loup, à moins qu’il ne porte un casque de protection auditive. Et si la musique ne lui plait pas, il trouvera le temps très long et vous le fera savoir !

 

Avant l’adolescence, il est fortement conseillé de l’emmener uniquement aux concerts et spectacles musicaux « jeune public », conçus pour les enfants.

 

D’ailleurs, il en existe même pour les tout-petits, comme par exemple les Bébé Concerts de l’Orchestre Lamoureux !

Conseil 9 : Evitez les écrans

Sédentarité, fatigue visuelle, déficits de l’attention et de la concentration, retards d’acquisition du langage, troubles du comportement et isolement social : les effets néfastes de la surexposition aux écrans (tablette, smartphone, console, TV…) sur le développement physique et mental des jeunes enfants sont aujourd’hui très bien documentés.

 

Rappelons simplement les principales recommandations des experts (Haut Conseil de la Santé Publique, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire…) :

  • Avant 3 ans : pas d’écran

  • De 3 à 6 ans : limiter les temps d’écran à une ½ heure par jour à 3 ans et jusqu’à 1 heure par jour à 6 ans

  • Accompagner la pratique des écrans en fonction de leur nature (tablette, TV…) et de l’âge des enfants : privilégier l’apprentissage et les jeux en famille

  • Aucun écran dans la chambre des enfants (seulement dans une pièce commune)

  • Aucun écran allumé pendant les repas

  • Eviter l’exposition aux écrans au moins une heure avant le coucher

 

Vous avez dit mission impossible ?

La bonne nouvelle, c’est que la musique n’a absolument pas besoin d’écrans pour être écoutée et appréciée !

 

Pour commencer, faites-lui découvrir les comptines, berceuses et autres chansons enfantines en utilisant un lecteur de musique. On évite le visionnage en boucle de compilations sur YouTube !

 

Ensuite, moins d’écrans ne veut pas dire adieu aux images !

 

Certains éditeurs jeunesse proposent des collections de livres-CD de musiques, chansons, comptines et contes musicaux, avec de très belles illustrations. En combinant les plaisirs des yeux et des oreilles, ces albums ont tout pour captiver les enfants !

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Fabulapin, c'est juste un petit écran de contrôle pour l'usage des parents!

(s'éteint automatiquement au bout de 15 secondes)

Conseil 10 : Contrôlez son environnement sonore

Notre vie quotidienne est rythmée par les sons.

A la maison, les bruits des activités des uns et des autres (cuisine, ménage, téléphone, télévision, jeux des frères et sœurs…) sont autant de sons familiers qui servent de repères dans la vie du nouveau-né puis du jeune enfant.

 

Cependant il est important de les garder sous contrôle !

 

Evitez la surenchère sonore à la maison : ne laissez pas la radio ou la télévision allumées en fond sonore permanent.

 

Ces bruits parasites sont sources de troubles de l’attention, de fatigue auditive et d’énervement pour les petits comme pour les grands.

Ils dérangent votre enfant dans ses apprentissages et peuvent l’obliger à monter le volume de son lecteur de musique ou à parler fort !

Pour la sieste comme pour le soir, modérez le niveau sonore de vos activités pendant le sommeil des enfants. Ils ont besoin de silence pour bien dormir !

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Le saviez-vous ?

Contrairement aux yeux (protégés par les paupières), nos oreilles sont toujours en alerte et fonctionnent 24h/24. Elles ont besoin de silence pour se reposer.

Conseil 11 : Patientez un peu pour l’apprentissage musical

L’apprentissage d’un instrument de musique (piano, violon, etc.) requiert un effort quotidien, de la concentration, de la discipline et de la détermination.

A moins d’une maturité et d’une motivation exceptionnelles, il est déconseillé de commencer avant l’âge de 6-7 ans car l’enfant risquerait d’être découragé par la difficulté. Pour référence, l’âge moyen d’entrée en classe de musique au conservatoire est de 7 ans.

Ensuite, l’apprentissage d’un instrument sera d’autant plus épanouissant pour votre enfant qu’il aura lui-même manifesté son intérêt et son envie.

Vous pouvez bien sûr susciter cet intérêt en lui proposant diverses expériences (par exemple un cours d’essai, un concert) mais la motivation devra venir de lui-même : ce sera la meilleure garantie de succès pour ce grand projet !

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Conseil 12 : Inscrivez-le à un atelier d’éveil musical

Les jeunes enfants ont avant tout besoin de pouvoir découvrir le plaisir de la musique en s’amusant, et les ateliers d’éveil sont parfaits pour cela !

Organisés par des professionnels de la musique et de l’enfance, ils proposent aux enfants dès 3 ans de découvrir la musique et les sons de manière ludique et interactive, avec des jeux et des activités d’écoute, de parole, de chant, de mime, de danse, et même de création et mise en scène de spectacles.

Ils permettent aussi souvent aux enfants de découvrir et manipuler différents instruments de musique simples avec lesquels ils pourront s’exprimer (tambourin, maracas, xylophone, flûte, etc.).

Plongés dans divers univers musicaux, les enfants développent leurs capacités cognitives (attention, réflexion, langage), motrices (éveil corporel, coordination des gestes), créatives et émotionnelles (imagination, expression artistique, sensibilité esthétique). Et ce n’est pas tout !

A cet âge crucial pour la socialisation (3-6 ans), ces activités en groupe sont idéales pour élargir leurs compétences sociales.

Enfin, la création et l’interprétation de leurs propres œuvres devant leurs camarades ou devant des adultes est une activité très gratifiante qui leur fera gagner en confiance et en estime de soi.

Votre enfant a moins de 3 ans ? Pas de souci !

Certaines structures de la petite enfance (crèches, jardins d’enfants…) et associations proposent des activités d’éveil sonore pour les bébés dès 6 mois ! Notez bien que ce sont des ateliers « parent-enfant » où vous devrez accompagner bébé dans ses découvertes !

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Où trouver un atelier d’éveil musical pour mon enfant ?

Aucun problème, ce type d’activité est proposé par une multitude d’acteurs :

  • Structures d’accueil de la petite enfance : crèches, écoles maternelles, jardins d’enfants…

  • Bibliothèques, et médiathèques

  • Associations privées dédiées à l’éveil musical

  • Musiciens professionnels indépendants

  • Conservatoires (à partir de 5-6 ans)

  • Salles de concerts et sièges de formations musicales : Philharmonie de Paris (Cité de la Musique), Maison de la Radio (Radio France), Auditorium de Lyon…

Faites une recherche rapide sur internet et discutez avec d’autres parents : vous trouverez certainement un atelier qui vous convient près de chez vous.

 

Pour faire votre choix, regardez le contenu des activités proposées mais faites aussi attention à la qualité des animateurs : s’ils sont compétents, passionnés et bienveillants, il y a toutes les chances qu’ils sauront faire aimer la musique à votre enfant !

Bonus 1 : Quel jouet musical choisir pour mon enfant ?

Que vous fassiez vos achats dans un magasin de jouets ou sur internet, impossible de ne pas se sentir dépassé(e) par le vaste choix de jouets sonores et musicaux destinés aux bébés !

Au-delà de la qualité, de la sécurité et du prix, nous vous présentons ci-dessous 4 critères importants pour le choix d’un bon jouet musical :

1) Il est utile

Il permet vraiment à votre enfant de créer des sons.

Un jouet d’éveil électronique où la pression de quelques boutons produit un nombre limité de sons formatés n’est pas un jouet musical. C’est juste un jouet sonore à l’intérêt très limité, puisqu’il n’offre aucun espace à la créativité. Votre enfant s’en lassera très vite !

A l’opposé, un piano ou clavier adapté offre à l’enfant le choix d’une multitude de notes dont il peut moduler la durée et l’intensité. Il peut varier les rythmes et créer des mélodies. Bref, des possibilités infinies !

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Attention aux jouets sonores inutiles !

Au magasin de jouets, ils captent toute votre attention avec leurs effets sonores et lumineux. Arrivés à la maison, ils sont juste bons à consommer des piles et à fatiguer les oreilles…

Le camion de pompiers avec son bruit de sirène ? Votre enfant serait sans doute tout aussi heureux avec un camion silencieux… Il ferait lui-même les bruitages (« pin-pon, pin-pon ») !

2) Il est durable

Il est robuste pour pouvoir être utilisé pendant plusieurs années.

Il est aussi capable de stimuler l’intérêt de l’enfant pendant plusieurs années.

Ce qui n’est pas chose facile… Au fil de son développement, l’enfant se désintéresse rapidement d’un jouet pour en explorer d’autres qui le stimuleront plus.

Pour rester pertinent pendant longtemps, le jouet doit offrir une variété d’activités ou des possibilités d’utilisation potentiellement infinies. Un peu comme Lego/Duplo dans les jeux de construction…

Parmi les jouets musicaux, il est facile d’imaginer qu’un mini piano pourrait servir pendant de longues années, alors qu’un trotteur ou déambulateur musical n’aura jamais une vie utile de plus de quelque mois…

3) Il sonne juste

Pourquoi la grande majorité des jouets électroniques émettent-ils des sons criards et des grésillements ? Ils incorporent des haut-parleurs tout petits et de mauvaise qualité, tout simplement !

Bon, il y aussi le problème des jouets-instruments en plastique… Avec sa petite trompette, votre boutchou ne va pas sonner comme Miles Davis 😉.

Pour s’assurer de la qualité sonore d’un jouet, une seule solution : écoutez-le avant d’acheter !

Est-il indispensable d’acheter des instruments-jouets pour mon enfant ?

La réponse est non !

 

Si votre motivation principale est le jeu, vous pouvez fabriquer vos propres instruments (tambours, maracas, bâtons de pluie, etc.) avec des objets de récupération, en suivant un des très nombreux tutoriels disponibles sur internet.

Si vous avez de vraies ambitions musicales pour votre enfant, alors vous pouvez le laisser jouer avec de vrais instruments de musique, sous réserve bien entendu qu’ils soient solides (ex. petit tambour, flûte, harmonica). La qualité sonore sera garantie !

Dans tous les cas (bricolage ou vrais instruments), veillez bien à la sécurité d’utilisation.

4) Son volume sonore est adapté et réglable

En matière de protection de l’audition, les réglementations ne peuvent pas tout…

 

Les limites de volume sonore pour les différentes catégories de jouets sont définies et mesurées à différentes distances en fonction de leur mode d’utilisation (jouet posé sur le sol, porté à la main, etc.).

 

Or avec les bébés et les jeunes enfants, le risque existe toujours qu’ils le collent directement à leurs oreilles !

 

Alors, avant d’acheter un jouet, évaluez vous-même son intensité sonore à une distance raisonnable d’utilisation, mais aussi près de votre oreille (surtout pour les doudous et peluches que votre enfant gardera toujours près de lui).

 

Evitez les jouets trop bruyants et privilégiez ceux dont on peut régler le volume. Il vous restera alors à surveiller votre petit quand il manipule son jouet et à essayer de l’éduquer sur le contrôle du volume (ce n’est pas chose aisée avant 3 ans) !

Livres sonores : le triomphe de l’électronique jetable

Avec des centaines de références commercialisées par tous les éditeurs jeunesse, il y a de grandes chances que vous en ayez déjà acheté un à votre p’tit loup…

Destinés aux tout-petits dès l‘âge de 1 an, ces petits livres d’éveil interactifs et ludiques, avec leurs images colorées et leurs puces sur lesquelles l’enfant appuie inlassablement pour déclencher des musiques et des sons, font un véritable… tut tut… pardon oui je disais un véritable carton.

Leur prix aussi est attractif : la plupart sont vendus entre 10-15€, ce qui en fait un achat très abordable pour beaucoup de parents.

Le problème, c’est que ces petites merveilles ne manquent pas de défauts :

  • Leur contenu audio est très limité (quelques secondes voire dizaines de secondes par puce) : vous serez obligé(e) d’en acheter beaucoup d’autres…

  • Leur qualité sonore est très mauvaise (pas idéal pour découvrir les plus beaux airs de Mozart)

  • Ils consomment beaucoup de piles jetables (piles bouton pour la plupart)

  • Leur durée de vie est très courte : quelques mois voire quelques semaines seulement !

  • Leur recyclage est problématique

Au final, leur bilan économique et écologique n’est pas glorieux !

A l'interieur des livres sonores_optimized (pixlr & tiny).jpg

L’envers du carton : des modules sonores complets avec circuiterie, mini haut-parleur et piles ; pensez à les recycler avec les produits électroniques !

Bonus 2 : Quel lecteur de musique choisir pour mon enfant ?

Lorsque votre enfant commence à acquérir une certaine autonomie (en général vers l’âge de 3 ans), il peut être intéressant de lui offrir son premier lecteur de musique afin qu’il puisse écouter ses morceaux préférés quand il le souhaite, sans avoir toujours à vous demander de l’aide.

Alors se pose la question : oui, mais quel type de lecteur choisir ?

Un lecteur CD ? Un lecteur MP3 ? Une enceinte connectée ?

Certains critères de choix ne sont pas différents de ceux déjà mentionnés à propos des jouets musicaux :

  • Il produit un son de bonne qualité

  • Son volume sonore est bien adapté et réglable

  • Il est robuste pour pouvoir être utilisé pendant plusieurs années

  • Il est aussi capable d’intéresser l’enfant pendant plusieurs années ; pour cela, son contenu doit pouvoir être personnalisé et changé au gré des envies et du développement de l’enfant

 

Mais le lecteur de musique est un objet plus sophistiqué qui implique également d’autres considérations :

  • Fixe ou portable/nomade ?

  • Alimenté par un câble électrique (branché sur secteur), par une batterie rechargeable ou par des piles jetables ?

  • Connecté (WIFI, Bluetooth) ou déconnecté ?

  • Au contenu modifiable ou non ? Si modifiable, lié au catalogue d’une application/plateforme exclusive ou personnalisable en toute liberté ?

  • Avec un haut-parleur ou/et un casque audio ?

 

Si vous avez déjà des préférences parmi toutes ces options, votre choix doit aussi être guidé par l’âge et les besoins de votre enfant, par exemple :

 

Combien de contenus écoutera-t-il ? L’accès illimité à une plateforme de streaming fait-il du sens pour mon enfant de 3-4 ans ?

Pourra-t-il utiliser son lecteur en autonomie ?

Pourra-t-il l’emporter chez les grands-parents ?

Etc.

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Casque ou enceinte ?

Bien pratiques pour avoir le calme à la maison ou dans la voiture, les casques audio pour enfants sont de plus en plus répandus.

Leur usage se banalise y compris chez les plus jeunes (3-6 ans).

Ceci contre l’avis de nombreux spécialistes (médecins ORL, pédiatres), qui recommandent de ne pas les utiliser avant l'âge de 6-8 ans… 

Pourquoi ?

L’explication scientifique est très simple !

La pression acoustique exercée par les sons sur notre système auditif est fonction de 3 facteurs : le volume (ou intensité sonore, mesurée en décibels (dB)), la durée d’exposition et la distance de la source sonore.

 

Avec un casque audio, la source sonore est placée directement sur les oreilles, augmentant la pression acoustique au maximum !

Or la pression acoustique génère elle-même stress et fatigue pour les cellules sensorielles de l’oreille interne, qui transmettent les informations au cerveau.

En plus de symptômes assez communs (pertes de concentration, fatigue, irritabilité…), ce stress peut entraîner des acouphènes (sifflements, bourdonnements…) mais aussi des dommages auditifs permanents comme l’hyperacousie (hypersensibilité aux bruits) et la presbyacousie (perte d’audition).

Pourquoi faut-il protéger tout particulièrement l’audition des jeunes enfants ?

Il y a plusieurs raisons :

  • Leur système nerveux auditif n’est pas mature (encore en plein développement).

  • Leurs conduits auditifs sont plus petits : le son qui arrive au tympan est plus amplifié que pour les adultes.

  • Contrairement aux adultes, ils ne savent pas reconnaitre un son trop fort et s’en protéger !

  • Les casques audio pour enfants sont pour la plupart mal isolés des bruits extérieurs et sans dispositif de réduction active du bruit, incitant leurs petits utilisateurs à monter le volume.

  • Enfin, le message simple et rassurant des marques (« son limité à 85 dB pour protéger leurs oreilles ») masque une réalité plus complexe : cette limite de 85dB est un niveau élevé, elle correspond au seuil de danger pour l’audition des adultes (elle est d’ailleurs issue de la réglementation sur le bruit au travail…). Pas des jeunes enfants !

D’où l’importance pour les parents de rester vigilants en ce qui concerne le réglage du volume et les temps d’écoute.

Si votre enfant utilise un casque audio, voici nos conseils pour limiter les risques :

  • N’autorisez son usage que dans un endroit calme où l’enfant peut bien entendre sans avoir à monter le son (la voiture n’est pas un endroit calme !)

  • Si vous entendez le son sortant du casque à une distance d’un mètre, c’est une alerte : cela veut dire que le son est trop fort et/ou que le casque est mal isolé

  • Contrôlez régulièrement le volume sonore en mettant le casque sur vos oreilles

  • Limitez le temps d’écoute (maximum 1 heure par jour) ; en cas d’écoute prolongée, exigez des pauses (= temps de récupération pour les oreilles)

  • Interdisez l’usage avant le coucher (surtout ne pas s’endormir avec le casque sur les oreilles !)

Quid des enceintes ?

Elles permettent de mettre le son à une distance plus respectable des oreilles, diminuant ainsi fortement la pression acoustique et les risques associés.

Elles ne pourront ainsi pas vous offrir le calme tant apprécié avec les casques audio.

Mais elles vous donneront la tranquillité d’esprit que votre p’tit loup ne met pas ses oreilles en danger !

 

Contrairement au casque qui isole l’enfant dans sa bulle, l’enceinte permet aussi de pouvoir à tout moment contrôler l’usage qu’il fait de son lecteur de musique, et de l’éduquer sur les bons gestes à adopter : bien manier les différentes commandes, bien régler le volume sonore, apprendre à ne pas « zapper » constamment entre les morceaux, etc.

C’est ce que nous appelons l’éducation sonore, qui est indissociable de l’éveil musical.

Enfin, avec une enceinte, l’écoute de musique peut vraiment être un moment de plaisir partagé !

Dites non au casque avec Fabulapin_optimized (tiny).jpg

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